Que plus une tête ne dépasse !
Atlantico : Vous déclarez que votre livre est un « antidote à la réécriture de l’Histoire par Hollande et ses sbires » … que voulez-vous dire par là ?
SF : Quand Hollande envisageait de se représenter, il enjolivait naturellement son bilan. Depuis, il continue de le faire en invoquant sa place dans l’Histoire, en réalité pour ne pas insulter l’avenir car on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il a renoncé du fait de la trahison de Valls qui allait se porter candidat ; sur une sorte de coup de déprime en quelque sorte. Manifestement, Hollande regrette et rumine ce choix. Il le fait dire par ses proches et croise les doigts pour qu’un événement imprévu lui permette in extremis de faire à nouveau don de sa personne à la France, par exemple une vague d’attentats ou une guerre sans merci entre candidats à l’issue des Primaires socialistes.
Atlantico : Pourquoi parler de « fatal quinquennat » ? Le bilan est-il aussi mauvais ?
SF : Il est pire que tout ce que vous pouvez imaginer. J’ai repris tous les chiffres, un travail aride mais nécessaire. En résumé, la France a glissé du deuxième rang en Europe, après l’Allemagne, à l’avant-dernier, avant l’Italie, dans à peu près tous les domaines économiques et financiers. Hollande a gaspillé la chance incroyable de la baisse concomitante des taux d’intérêt, du taux de change et du prix des matières premières. Son successeur n’aura hélas pas face à lui le même « alignement de planètes ».
Atlantico : Pourquoi cet échec ?
SF : C’est la conséquence de son clientélisme. Il a « rincé » les classes moyennes supérieures car il voulait d’une part protéger son électorat et qu’il ne pouvait pas, d’autre part, trop éreinter les entreprises et les vrais riches susceptibles de quitter la France.
Mais ces classes moyennes supérieures sont essentielles à l’activité économique et à la consommation. Le moteur a calé.
Atlantico : On dit que les chiffres, notamment du chômage, s’améliorent depuis peu. Est-ce qu’il n’y a pas eu simplement un manque de chance dû à un retard à l’allumage ?
SF : C’est effectivement ce qu’Hollande cherche à faire croire avec son fameux « j’ai pas eu de bol ». Mais c’est faux. En réalité, tous les chiffres sont truqués, notamment ceux du chômage grâce à des centaines de milliers d’emplois bidons et de radiations. La détérioration est continue comme le montrent les statistiques du commerce extérieur. Il a laissé des bombes budgétaires à retardement partout. Elles exploseront d’ici un an.
Atlantico : Fossoyeur … vous faites référence aussi aux attentats ?
SF : C’est sans doute sa plus grande faute. J’ai déjà montré dans mon précédent livre « La marche des lemmings », comment il a réussi à escamoter sa responsabilité dans la situation qui a conduit aux crimes de « Charlie ». C’est pire encore pour ceux du 13 novembre 2015 ou du 14 juillet 2016. Tout cela résulte de la désorganisation des services de police et de renseignement mais surtout d’une capitulation face à l’islam intégriste. Hollande ne défend pas la laïcité pour des raisons électoralistes, car il courtise les musulmans. Cette faiblesse est un encouragement à la radicalisation.
A : Et son bilan politique ?
SF : C’est le Attila du « socialisme à la française », après lui la rose ne repoussera pas. Imaginez que le PS a disparu des conseils régionaux du Nord et de PACA, traditionnellement les terres les plus socialistes de France ! Et que le candidat du parti a toutes les chances de finir quatrième ou cinquième du premier tour de la présidentielle.
Atlantico : Il n’était pas seul …
SF : Certes et je montre comment Valls, Montebourg ou Macron sont co-responsables du désastre.
Atlantico : Que nous apprend votre livre ?
SF : Je me moque des petites histoires croustillantes du type Morelle. J’ai voulu donner au lecteur un instrument pour se faire une idée précise, étayée et indiscutable de la mouise dans laquelle nous sommes. Cela permet en effet d’imaginer, par opposition, quelles mesures seraient nécessaires pour en sortir.
Atlantico : Lesquelles justement ?
SF : Je formule des propositions pour guérir les trois principaux maux dont souffre actuellement notre pays : une intégration ratée à une Europe moribonde, un islam fascisant qui gagne sans cesse du terrain et une bureaucratie étatique indomptable. François Hollande a vécu grâce à ces maux. Il faut désormais les affronter et les réduire.
Atlantico : Que restera-t-il de Hollande et de ses gouvernements ?
SF : Quasiment rien, heureusement. Mais que de temps perdu !
Pour commander le livre cliquez ICI
SF : Quand Hollande envisageait de se représenter, il enjolivait naturellement son bilan. Depuis, il continue de le faire en invoquant sa place dans l’Histoire, en réalité pour ne pas insulter l’avenir car on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il a renoncé du fait de la trahison de Valls qui allait se porter candidat ; sur une sorte de coup de déprime en quelque sorte. Manifestement, Hollande regrette et rumine ce choix. Il le fait dire par ses proches et croise les doigts pour qu’un événement imprévu lui permette in extremis de faire à nouveau don de sa personne à la France, par exemple une vague d’attentats ou une guerre sans merci entre candidats à l’issue des Primaires socialistes.
Atlantico : Pourquoi parler de « fatal quinquennat » ? Le bilan est-il aussi mauvais ?
SF : Il est pire que tout ce que vous pouvez imaginer. J’ai repris tous les chiffres, un travail aride mais nécessaire. En résumé, la France a glissé du deuxième rang en Europe, après l’Allemagne, à l’avant-dernier, avant l’Italie, dans à peu près tous les domaines économiques et financiers. Hollande a gaspillé la chance incroyable de la baisse concomitante des taux d’intérêt, du taux de change et du prix des matières premières. Son successeur n’aura hélas pas face à lui le même « alignement de planètes ».
Atlantico : Pourquoi cet échec ?
SF : C’est la conséquence de son clientélisme. Il a « rincé » les classes moyennes supérieures car il voulait d’une part protéger son électorat et qu’il ne pouvait pas, d’autre part, trop éreinter les entreprises et les vrais riches susceptibles de quitter la France.
Mais ces classes moyennes supérieures sont essentielles à l’activité économique et à la consommation. Le moteur a calé.
Atlantico : On dit que les chiffres, notamment du chômage, s’améliorent depuis peu. Est-ce qu’il n’y a pas eu simplement un manque de chance dû à un retard à l’allumage ?
SF : C’est effectivement ce qu’Hollande cherche à faire croire avec son fameux « j’ai pas eu de bol ». Mais c’est faux. En réalité, tous les chiffres sont truqués, notamment ceux du chômage grâce à des centaines de milliers d’emplois bidons et de radiations. La détérioration est continue comme le montrent les statistiques du commerce extérieur. Il a laissé des bombes budgétaires à retardement partout. Elles exploseront d’ici un an.
Atlantico : Fossoyeur … vous faites référence aussi aux attentats ?
SF : C’est sans doute sa plus grande faute. J’ai déjà montré dans mon précédent livre « La marche des lemmings », comment il a réussi à escamoter sa responsabilité dans la situation qui a conduit aux crimes de « Charlie ». C’est pire encore pour ceux du 13 novembre 2015 ou du 14 juillet 2016. Tout cela résulte de la désorganisation des services de police et de renseignement mais surtout d’une capitulation face à l’islam intégriste. Hollande ne défend pas la laïcité pour des raisons électoralistes, car il courtise les musulmans. Cette faiblesse est un encouragement à la radicalisation.
A : Et son bilan politique ?
SF : C’est le Attila du « socialisme à la française », après lui la rose ne repoussera pas. Imaginez que le PS a disparu des conseils régionaux du Nord et de PACA, traditionnellement les terres les plus socialistes de France ! Et que le candidat du parti a toutes les chances de finir quatrième ou cinquième du premier tour de la présidentielle.
Atlantico : Il n’était pas seul …
SF : Certes et je montre comment Valls, Montebourg ou Macron sont co-responsables du désastre.
Atlantico : Que nous apprend votre livre ?
SF : Je me moque des petites histoires croustillantes du type Morelle. J’ai voulu donner au lecteur un instrument pour se faire une idée précise, étayée et indiscutable de la mouise dans laquelle nous sommes. Cela permet en effet d’imaginer, par opposition, quelles mesures seraient nécessaires pour en sortir.
Atlantico : Lesquelles justement ?
SF : Je formule des propositions pour guérir les trois principaux maux dont souffre actuellement notre pays : une intégration ratée à une Europe moribonde, un islam fascisant qui gagne sans cesse du terrain et une bureaucratie étatique indomptable. François Hollande a vécu grâce à ces maux. Il faut désormais les affronter et les réduire.
Atlantico : Que restera-t-il de Hollande et de ses gouvernements ?
SF : Quasiment rien, heureusement. Mais que de temps perdu !
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